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Les droits des Femmes
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20 mars 2006

Actualités

Le 19 mars

A voir ce que demande les putes



L’émancipation des femmes passe par Abou Dhabi


«Plus on parle des femmes, plus le message passe dans nos sociétés»

A première vue, pas de quoi révolutionner la situation des femmes dans le Golfe. La plupart des étudiantes émiraties ne s’y sont pas trompées. «L’intérêt n’est pas dans ces interventions mais dans la publicité qu’elles entraînent. Plus on parle des femmes, plus le message passe dans nos sociétés», explique El Jahara, de l’université Cheikh Zayed. «Bien sûr, c’est difficile d’aller à l’encontre de la tradition mais c’est en train de changer. Il y a 10 ans, personne n’aurait imaginé un tel événement ici», renchérit-elle, sourire en coin, légèrement aguicheur.

Dans la fédération de sept émirats, 85% des jeunes filles sont désormais scolarisées. Elles sont 15 000 à prolonger leurs études supérieures, essentiellement à Dubaï et Abou Dhabi. Ces chiffres font la fierté du ministre de l’Education, Nayan Mubarak Al Nayan, qui rappelle à qui veut l’entendre le soutien de l’ancien Président Cheikh Zayed à la cause des femmes. Ce n’est pourtant qu’après la disparition du «père de la Nation» en 2004 que deux d’entre elles sont entrées au gouvernement.

Avec sa mèche de cheveu qui dépasse du Hijab, son jean et ses baskets, Enda n’a rien à envier à sa consoeur des Emirats Arabes Unis. Elle vient du Koweït où les femmes ont commencé leur combat dès les années 70. Trente années de bataille et deux générations de militantes pour obtenir le droit de vote et d’éligibilité en juin dernier. Les koweitiennes l’exerceront dès l’année prochaine, pour renouveler le parlement.

Au Qatar aussi les femmes se rendront aux urnes en 2007, pour le premier scrutin législatif organisé dans ce pays qui compte désormais une femme au ministère de l’Education. A Doha, elles sont une poignée à préparer cette échéance et à demander l’instauration provisoire de quotas. «Le seul moyen d’inverser la tendance et d’avoir l’occasion de prouver nos capacités», selon Moza Al Malki, candidate déclarée, lucide sur le défi qu’elle s’apprête à relever.

La revendication est partagée par Rola Dashti, membre de l’association économique koweitienne, dont l’intervention à Abou Dhabi a suscité deux longues minutes d’applaudissements. Dans la ligne de mire de cette militante qui frise la cinquantaine et qui a abandonné son voile et son abaya pour un tailleur et une légère décoloration, les islamistes radicaux. «Tout va se jouer dans les cinq prochaines années, si on ne continue pas à pousser et à demander nos droits, si on ne se fait pas plus entendre, les maigres avancées auxquelles on assiste s’arrêteront là», confie-t-elle. «Aujourd’hui deux idéologies s’affrontent. L’une favorable à un véritable rôle des femmes dans nos sociétés. L’autre qui veut qu’elles rentrent chez elles pour faire la cuisine».

L’émancipation des femmes se heurte au poids de la culture et de la religion

Contrairement à toute attente, c’est de Lama Al Sulaiman, la première femme élue en Arabie Saoudite, que sont venues les critiques. A la faveur de réformes encore balbutiantes, cette pionnière est devenue membre du conseil d’administration de la chambre de commerce de Djedda en novembre dernier. Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer que les Saoudiennes ne demandent rien. «Ne pas avoir le droit de conduire ou de sortir seule de chez soi n’a rien à voir avec les droits des femmes, c’est une question de culture», affirme-t-elle, un discours évidemment rejeté par son aînée koweitienne.

«Malheureusement, dans nos sociétés l’autocritique reste associée à de l’antipatriotisme», estime Rola Dashti, «c’est le résultat de l’influence des conservateurs qui puisent tantôt dans la religion, tantôt dans la tradition pour associer l’émancipation à un produit importé de l’occident». «Cela crée une culpabilité aussi forte qu’inconsciente», ajoute une journaliste venue d’Oman où deux femmes ont déjà été élues députées.

                                                             

100.000 Marocains s'engagent à œuvrer pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 
 
Cent mille citoyens et citoyennes se sont engagés, dans des pétitions signées, à œuvrer pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes, appelant le gouvernement à accorder "une grande priorité" à cette question.
                                                                                                                                                                                                                                        
 

                    

Dans le cadre de l'action nationale de la section marocaine d'Amnesty international, les signataires ont appelé à abroger officiellement toutes les lois discriminatoires à l'égard de la femme, lutter contre les pratiques consacrant la violence contre elle et réviser de façon périodique les lois et législations afin de s'assurer de leur bonne application et en faire un outil efficace de protection et d'éradication de cette violence.

Une délégation de la section d'Amnesty international au Maroc, composée des membres du bureau central et des représentants des groupes de travail de l'organisation à travers le Royaume, a présenté jeudi au ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ, les résultats de cette action nationale.

A cet égard, le directeur général de la section marocaine d'Amnesty international, Mohamed Sektaoui, a indiqué à l'agence MAP que cette action s'inscrit dans le cadre de la campagne mondiale de lutte contre la violence à l'égard de la femme, lancée par l'organisation depuis mars 2004 et qui se poursuivra jusqu'en 2010.

L'objectif de cette action, a-t-il ajouté, est de sensibiliser l'ensemble des catégories sociales à la responsabilité collective vis-à-vis du phénomène de la violence à l'égard de la femme qui touche, à des degrés différents, toutes les sociétés.

Evoquant les efforts déployés par le Maroc pour la promotion des droits de la femme, notamment à travers le Code de la Famille, le ministre de la justice, Mohamed Bouzoubaâ a mis en exergue les efforts consentis par son département dans le cadre de la lutte contre la violence à l'égard de la femme.

Il s'est ainsi attardé sur les recommandations contenues dans une circulaire adressée aux Parquets généraux, portant notamment sur la généralisation de la formation de cellules d'accueil de femmes violentées, la garantie de l'assistance judiciaire en matière de défense des femmes victimes de violence et la coordination avec les associations s'intéressant au phénomène.

Concernant l'engagement du Maroc à l'égard des Chartes internationales y afférant, M. Bouzoubaâ a rappelé que la Commission interministérielle, présidée par le Premier ministre, a accepté la levée d'une série de réserves sur certaines conventions que le Royaume a ratifiées ou y a adhérées.

Il a, également, fait savoir que la commission technique du ministère de la Justice a présenté une proposition prévoyant la levée de réserves sur la convention internationale relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, ajoutant qu'une décision sera prise, à ce propos, dans le cadre du Conseil de gouvernement.

 

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