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Les droits des Femmes
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18 mars 2006

Actualités

Vendredi, 17 Mars 2006:
Les femmes du quartier Mabanga luttent contre la pauvreté.

A Goma….. Une vingtaine des femmes du quartier Mabanga se prennent en charge pour palier aux difficultés financières dans leurs foyers respectifs. Il y a trois ans, qu’elles sont réunies dans l’association dénommée….’’ Coalition des volontaires pour l’unité et la promotion intègre… CO.VU.PI ’’. Ces femmes fabriquent différentes sortes de jus à base des fruits locaux. Un produit adoré à Goma surtout par les jeunes écoliers et élèves. A l’occasion du mois de la femme, leurs produits sont exposés, dans une Foire organisée par la division de la femme et famille au nord Kivu.

La ministre Carole Théberge prononce une conférence sur l'importance des  femmes dans les lieux de décision

    LÉVIS, le 17 mars /CNW Telbec/ - La ministre de la Famille, des Aînés et
de la Condition féminine, Mme Carole Théberge, a prononcé aujourd'hui à Lévis
une conférence sur le thème «L'importance des femmes dans les lieux de
décision». Devant un public composé en bonne partie de femmes de la région, la
ministre a réitéré la nécessité que les femmes soient davantage représentées
au sein des instances décisionnelles.
    «Je crois que pour continuer à avancer, il faut que les femmes soient
présentes dans les lieux de décision. Nous ne pouvons pas agir si nous ne
sommes pas là pour intervenir, pour présenter notre vision, nos expériences et
pour proposer des solutions qui nous ressemblent et qui nous rassemblent.
C'est pourquoi la représentation des femmes dans le monde politique constitue
à mon avis une grande priorité pour l'avenir de notre société», a déclaré
Mme Théberge.
    La ministre a également tracé le bilan gouvernemental en matière de
condition féminine. Elle a notamment parlé du plan d'action pour contrer la
violence conjugale lancé en décembre 2004, qui comprend 72 engagements, et de
la poursuite du programme A Egalité pour décider. Elle a aussi rappelé que son
gouvernement avait tenu en 2005 une vaste commission parlementaire sur la
question de l'égalité entre les femmes et les hommes et qu'il lancera une
nouvelle politique pour l'atteinte de l'égalité et le respect des droits des
femmes.
    «Nous voulons que des mesures concrètes permettent aux femmes d'avancer
vers l'égalité de fait, pour le plus grand bénéfice de toute la société
québécoise. Notre volonté d'agir en profondeur et à long terme se reflétera
très clairement dans le projet de politique en vue de l'atteinte de l'égalité
qui sera rendu public en 2006», a ajouté la ministre.
    «Les hommes et les femmes doivent être des partenaires dans toutes les
sphères d'activité, privées ou publiques, pour créer des alliances solides et
complices qui nous mèneront vers une société plus juste et plus égalitaire», a
conclu Mme Théberge.
A Paris, la «Pute Pride» dénonce les lois Sarkozy
                                                    

Monde - Revendications
L’interdiction du racolage passif indigne les prostituées. Le métier n’est plus ce qu’il était.

                   

Aujourd'hui, tandis que la France en colère contre le «contrat première embauche» défilera sur les grands boulevards parisiens, un petit groupe bigarré fera bande à part, du côté de la place Pigalle.

                                                                                                                             


En tenue de travail, prostitués hommes et femmes occuperont les trottoirs jusqu'à Beaubourg pour cette première «Pute Pride». Ambiance festive, chars bariolés et samba batucada garantis, mais des revendications très sérieuses: l'abrogation de la loi Sarkozy interdisant le racolage passif, votée il y a trois ans exactement.

Le métier n'est plus ce qu'il était. A Paris, quand les prostituées tapinent, les policiers ne sont jamais loin. «Souvent, elles se font emmener, menottes aux poignets, rue de Crimée, au commissariat «super-raco» créé à cet effet après le vote de la loi», assure la sociologue Françoise Gil, membre du collectif Femmes de droits-droits des femmes. Là, elles sont déshabillées, fouillées au corps, puis gardées à vue une ou deux nuits. Souvent pour rien: les poursuites judiciaires donnent rarement lieu à des condamnations, affirme Mme Gil.

Un véritable harcèlement

Les «traditionnelles» n'en peuvent plus. Aux Bois de Bologne et de Vincennes, ces dames sont verbalisées jour et nuit. Pour stationnement interdit. «Un véritable harcèlement», note Françoise Gil.

«Le racolage passif? Mais ça n'a aucun sens. On nous interpelle même quand on gare notre voiture ou quand on fait des courses», fulmine Camille Cabral, médecin, élue du XVIIe arrondissement. «Et pute!», dit-elle sans la moindre gêne pour ce terme qu'elle préfère à celui de prostituée. «Cela ne devrait pas être une insulte», partage Thierry, prostitué travaillant à domicile – «c'est plus sûr». Sur les sites du collectif «Les putes», qu'il vient de créer avec des confrères, s'affiche cette devise: «ni victimes ni coupables, fières d'être putes».

Tout ce petit monde, les traditionnelles comme les transsexuels, se reconnaît dans la définition de Grisélidis Réal: «Des grandes artistes techniciennes et perfectionnistes, qui pratiquent cet artisanat particulier (…) volontairement, par une sorte de vocation innée.»

Certaines se sont battues avec la Genevoise dans les années 1970, pour la cause des prostituées. «Or aujourd'hui, ces droits sont remis en question, déplore Françoise Gil. Avant de disparaître, Grisélidis s'était insurgée contre ce stupéfiant retour en arrière.»

Pour la seule année 2004, 5000 procédures pour racolage ont été lancées, dont 3725 à Paris. «Nous voulons casser les réseaux en multipliant les arrestations, les gardes à vue et les reconduites à la frontière», expliquait récemment au journal Le Monde un officier de police.

Efficacité contestée

Une efficacité contestée par les prostituées. «Loin de démanteler les réseaux, cet article de loi fait le jeu des proxénètes, estime Françoise Gil. Récemment, une fille harcelée au Bois de Vincennes est partie tapiner en banlieue. A peine débarquée, on lui a fait comprendre que le trottoir coûtait 300 euros la journée.» Nombre de ces dames sont repoussées de Paris vers les autoroutes ou les forêts de banlieue, des zones peu sûres.

Pour autant, peu de «traditionnelles» participeront à la «Pute Pride». «La lutte contre le contrat première embauche, qui rassemblera des centaines de milliers de Parisiens, nous paraît plus urgente», affirme Françoise Gil. Et peut-être ne se reconnaissent-elles pas entièrement dans ce défilé un brin provocateur.

    
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