Actualités
Je commence à partir du 8 mars, cette date qui reprèsente la journée de la femme !
Droits des femmes: "aucune croyance" n'est supérieure aux lois de la République, martèle Jacques Chirac
PARIS (AP) -- Venu inaugurer mercredi la "Maison de la mixité" ouverte
par l'association "Ni putes ni soumises" dans le XXe arrondissement de
Paris, Jacques Chirac a fermement défendu le droit des femmes à "vivre
libres" en affirmant qu"'aucune tradition, aucune coutume, aucune
croyance ne saurait prendre le pas sur les lois de la République".
"Il
faut que les jeunes filles comprennent qu'elles ne sont pas coupables
de vouloir vivre leur vie normalement. Il faut qu'elles comprennent que
se faisant, elles ne renient en rien, ni leur famille ni leurs
origines", a déclaré le chef de l'Etat. "Elles doivent être et elles
seront protégées".
"L'histoire de l'humanité montre que les
tensions s'apaisent et que la liberté progresse toujours quand les
soeurs, les mères, les femmes se mettent à marcher ensemble et à
montrer le chemin", a conclu M. Chirac devant un parterre de
personnalités politiques et syndicales de tout bord, dont François
Holande, Laurent Fabius et Bertrand Delanoë pour le PS, Simone Veil,
Jean-Louis Debré ou encore François Chérèque (CFDT).
C'est "une
journée qui ne doit pas être une simple commémoration mais une journée
de combat et de mobilisation parce que la situation est préoccupante,
notamment dans les quartiers populaires", avait auparavant exhorté
Fadela Amara, présidente de l'association "Ni putes ni soumises". "J'ai
mal, monsieur le président, quand dans ses quartiers la dégradation des
relations entre les garçons et les filles s'ajoute à la dégradation
sociale". Article issu du nouvel observateur
Le 10 mars
A l'instar des femmes du monde entier, les Ivoiriennes ont
célébré le 08 mars dernier, la 12ème édition de la Journée
Internationale de la Femme dans la capital politique sous le thème
"femme, réconciliation et reconstruction".
Au cours de cette journée, un accent particulier a été mis sur le rôle de la femme dans les prises de décision. A cet effet, Mme Kadjo Amena Larissa, représentante des femmes de Yamoussoukro, a indiqué qu'il est important que les femmes soient associées aux prises de décision "parce qu'elles tiennent la famille à l'absence de l'homme." Pour elle, cette journée était l'occasion pour les femmes de Yamoussoukro de marquer leur adhésion au processus de réconciliation et de reconstruction de la Côte d'Ivoire. Car selon elle, les femmes, à travers leurs actes et leurs efforts, participent pleinement au développement et au progrès des nations.
C'est à juste titre que le représentant du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) en Côte d'Ivoire, Youssouf Oomar va dire que la participation de la femme aux prises de décision, l'accès aux postes gouvernementaux et le droit à l'éducation doivent être la condition du développement d'un pays. Cependant, il a reconnu que ces droits ne sont pas toujours respectés. C'est pourquoi les Nations Unies dans l'ensemble se mobilisent pour revoir la composition et la condition de la femme dans le monde, afin que ces droits soient respectés a-t-il précisé. "... on doit écouter les femmes et leur donner leur place. Sans vous, nous ne sommes rien. Nous comptons sur vous et ensemble, nous allons bâtir un avenir meilleur" a-t-il adressé à l'endroit des femmes.
La ministre de la femme et des affaires sociale, Jeanne Peuhmond a
félicité les femmes pour les efforts et le courage dont elles ont fait
preuve durant la crise et les a exhortées à redoubler d'ardeur, afin
que leurs droits soient reconnus par tous. Quant au Premier Ministre,
Charles Konan Banny, il a souligné que la présence des femmes à cette
cérémonie était synonyme de réunification et source d'espoir pour la
Côte d'Ivoire. Les ministres Aka Angui Hortense, Henriette Dagri
Diabaté, Anne Messou et Danielle Boni Claverie ont été faites
respectivement Grand Officier de l'Ordre National, Officiers de l'Ordre
National et Commandeur de l'Ordre National All Africa